Statistiques 2013

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8 MALADIES PROFESSIONNELLES SUR 10 CONCERNENT DES TMS

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) a publié en septembre 2014, les statistiques d’Accidents du Travail et de Maladies Professionnelles pour l’année 2013 (sinistres en premier règlement en 2013). Globalement, par rapport à 2012, le nombre d’accidents du travail avec arrêt a diminué de 3,5 %, le nombre de maladies professionnelles reconnues a diminué de 4,7 %, le nombre d’accidents de trajet augmente de 3,6 %. Ces statistiques concernent 18 314 269 salariés. 79 % des maladies professionnelles (40 613 sur un total de 51 452) concernent les affections péri-articulaires, c’est-à-dire les TMS. L’ensemble des sinistres (Accident du travail, Accident de trajet et Maladie Professionnelle) faisant l’objet d’une première indemnisation en 2013 correspond à 52 366 948 journées de travail perdues et 954 décès. Source : Institut National de Recherche et Sécurité (inrs.fr) et Assurance Maladie (ameli.fr)

Travail au froid

PRUDENCE À MOINS DE 5 °C !

On parle d’ambiance froide dès que la température est inférieure à moins dix degrés Celsius. Prenons l’exemple de la découpe, la préparation ou le stockage de viandes ou poissons. En chambre climatisée, la température est entre 0 degré et 10 degrés Celsius ; en chambre froide (produits congelés) elle peut atteindre moins 30 degrés Celsius. Pour le poisson congelé, le stockage peut nécessiter une température de moins 55 degrés Celsius. Sur les chantiers du BTP, à l’extérieur, la température du mois de janvier se situe entre moins dix et zéro degrés en moyenne. Le froid peut entraîner immédiatement une baisse de la dextérité avec difficultés gestuelles ou posturales, voire des engourdissements, des gelures et une hypothermie en cas d’exposition à un froid trop intense sur une durée excessive. A terme, le froid favorise l’apparition de Troubles Musculo-Squelettiques. Equipements adaptés, pauses suffisantes dans un local chauffé, alimentation correcte, information sont autant de mesures de prévention nécessaires. une température inférieure ou égale à 5 degrés Celsius pour ue durée minimale de 900 heures par an est reconnue comme facteur de pénibilité dans le Code du travail (Décret n°2014-1159 du 9 octobre 2014). Source : Institut National de Recherche et Sécurité (inrs.fr)

VRAI ou FAUX ?

Les poussières de bois sont classées « cancérogènes pour l’homme ». Elles nécessitent une prévention sans faille. Réponse rubrique « En direct », page 6.

Le Contrat de Rééducation Professionnelle en Entreprise (CRPE) permet de bénéficier d’une prise en charge d’une partie de la rémunération du salarié handicapé par la Sécurité Sociale, sur une durée déterminée et des conditions précises de retour à l’emploi de l’entreprise. Réponse rubrique « Votre santé, votre emploi »  page 10.

Informer le(s) salarié(s) des risques au travail est une obligation légale. L’e-learning en santé au travail fait son apparition… Gain de temps et d’efficacité pour l’entreprise. Réponse « Zoom sur…», pages 24-25-26

ERRATUM

Numéro 28, page 25 (E&S 4° trimestre 2014)
EXEMPLE EN PLASTURGIE : IL S’AGIT BIEN D’ONDUCLAIR !
Dans le dernier numéro d’Entreprise et Santé (4° trimestre 2014), la rubrique « ZOOM SUR » relatait l’exemple d’une entreprise de plasturgie, implantée à Comines, près de Lille. Une erreur s’est malencontreusement glissée sur le titre de l’article ; lire ONDUCLAIR au lieu d’ONDULYS. ONDUCLAIR est une entreprise qui réalise des produits transparents de couverture, à partir de polyesters et de polycarbonates. Les produits sont distribués par ONDULINE, leader mondial de produits bitumineux, sous la marque Onduclair. Toutes nos excuses à l’entreprise ONDUCLAIR, implantée à Commines, et au SIMUP (Santé au Travail de la vallée de la LYS).

(Publié dans le N°29 : Risque chimique: l'air de rien, tout se respire!) le 09/01/2015

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