COVID-19: Personnes symptomatiques et cas contact

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La prise en charge d’une personne symptomatique

Suivre la procédure rédigée préventivement en lien avec le service de santé au travail

« Il revient, à l’entreprise, en lien avec le service de santé au travail, de rédiger préventivement une procédure adaptée de prise en charge sans délai des personnes symptomatiques afin de les isoler rapidement dans une pièce dédiée, avec port du masque chirurgical et de les inviter à rentrer chez elles en utilisant si possible un autre mode de transport que les transports en commun et contacter leur médecin traitant. En cas de survenue d’un cas avéré, le référent doit pouvoir faciliter l’identification des contacts par les autorités en charge du « contact tracing », via la réalisation de matrice en s’appuyant sur les déclarations du salarié concerné et son historique d’activité dans l’entreprise. L’utilisation de l’application TousAntiCovid peut en ce sens être utile ».

Après la prise en charge de la personne, prendre contact avec le service de santé au travail

« Après la prise en charge de la personne, prendre contact avec le service de santé au travail et suivre ses consignes, y compris pour le nettoyage et la désinfection du poste de travail et le suivi des salariés ayant été en contact avec le cas ».

La prise en charge des cas contacts

S’organiser pour le « contact-tracing »

« Si le cas Covid est confirmé, l’identification et la prise en charge des contacts seront organisées par les acteurs de niveaux 1 et 2 du « contact-tracing » (médecin prenant en charge le cas et plateformes de l’Assurance maladie) ».

Prise en charge des « contacts évalués à risque »

« Les contacts évalués " à risque " selon la définition de Santé publique France seront pris en charge et placés en quarantaine. Des dérogations peuvent être accordées (professionnels d’établissements de santé ou médico-sociaux ou d’opérateurs d’importance vitale...). Les acteurs du " contact-tracing " pourront s’appuyer sur les matrices des contacts en entreprise réalisées par le référent pour les cas avérés ainsi que, le cas échéant, sur la médecine du travail pour faciliter l’identification des contacts et leur qualification (" à risque " ou " à risque négligeable ") ».

Qui est cas-contact ?

Pour Santé publique France(1), la définition du « cas contact » intègre la notion de mesures de protection efficace, durant la durée du contact. Elle repose sur la notion de « Contact à risque » et « Contact à risque négligeable » :

En l’absence de mesures de protection efficaces pendant toute la durée du contact :

  • Contact à risque : Toute personne
    • Ayant partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;
    • Ayant eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, contact physique). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace, même en l’absence de port de masque, ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;
    • Ayant prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
    • Ayant partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel ...) pendant au moins 15 minutes consécutives ou cumulées sur 24 h avec un cas ou étant restée en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement;
  • Contact à risque négligeable :
    • Toutes les autres situations de contact ;
    • Toute personne ayant un antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 confirmé par amplification moléculaire (RT-PCR, RT-LAMP), test antigénique ou sérologie datant de moins de 2 mois.
  • Sont considérées comme des mesures de protection efficaces :
    • Séparation physique isolant la personne-contact du cas confirmé en créant deux espaces indépendants (vitre, Hygiaphone®) ;
    • Masque chirurgical ou FFP2 ou grand public en tissu fabriqué selon la norme AFNOR SPEC S76-001 de catégorie 1 ou masque grand public en tissu réutilisable possédant une fenêtre transparente homologué par la Direction générale de l’armement, porté par le cas ou le contact.
  • Ne sont pas considérées comme mesures de protection efficaces :
    • masques grand public en tissu de catégorie 2 ;
    • masques en tissu « maison » ou de fabrication artisanale ne répondant pas aux normes AFNOR SPEC S76- 001 ainsi que les visières et masques en plastique transparent portés seuls.
    • plaque de plexiglas posée sur un comptoir, rideaux en plastique transparent séparant
      clients et commerçants.

 LE RÉFÉRENT

Pour le protocole national : « Un référent Covid-19 est désigné. Dans les entreprises de petite taille, il peut être le dirigeant. Il s’assure de la mise en oeuvre des mesures définies et de l’information des salariés. Son identité et sa mission sont communiquées à l’ensemble du personnel ».

LE SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL

Le protocole national précise : « Les entreprises peuvent s’appuyer, pour la définition et la mise en oeuvre des mesures, sur les services de santé au travail, au titre de leur rôle de conseil et d’accompagnement des employeurs et des salariés ainsi que de leurs représentants ».

Source : Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19, actualisé au 08 avril 2021. ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
Attention ! Ceci constitue une synthèse qui ne saurait se substituer à la lecture du document original.

1-Mise à jour du 21 janvier 2021, susceptible d’actualisation.

(Publié dans le N°54 : Mes risques, je les maîtrise !) le 15/04/2021

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