Témoignages

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LEPEZ

Sauveteur secouriste du travail: « J’ai su faire les bons gestes ! »

« J’ai un peu paniqué sur le coup… J’étais un peu perdu. Puis j’ai su faire les bons gestes. Les pompiers m’ont guidé par téléphone. Quelques minutes après, ils étaient là. Et ils l’ont sauvée ! ». C’est avec humilité que Jean-Marie Lepez, chef de chantier à la retraite, relate ce fameux matin du 17 décembre 2018 ! Sa femme fait un malaise cardiaque. Sauveteur secouriste du travail, il a su faire les « gestes qui sauvent ». Pour STSA, service de santé au travail de Sambre-Avesnois, cet exemple est emblématique de l’importance des formations sauveteur secouriste du travail (SST).

Bernard Lepez est le gérant de l’entreprise de couverture LEPEZ, à Salesches, au sein de laquelle les deux frères sont associés : « Créée il y a plus de 40 ans, notre entreprise est spécialisée dans les travaux de couverture, notamment pour les collectivités et les organismes de logement social. Nous employons 15 salariés. Nous avons plusieurs certifications, par exemple celle pour l’amiante sous-section 3. Pour nous, la sécurité est une marque de fabrique. Quand STSA, notre service de santé au travail, nous a proposé les formations de sauveteur secouriste du travail, il nous était évident d’accepter. Face à un malaise ou un accident, nous devons avoir les bons gestes ».

Les premières minutes sont capitales

Sylvie Poulet est formatrice SST (sauveteur secouriste du travail) à STSA. Elle intervient chez LEPEZ depuis 6 ans et connaît parfaitement l’entreprise : « Cela prouve que la formation est toute aussi importante dans la vie professionnelle que dans la vie privée. C’est avec émotion que M. Lepez est venu témoigner lors du dernier maintien actualisation des compétences (MAC) au sein de l’entreprise. Notre formation comporte de nombreux exercices. Et dans le cas de M. Lepez, les bons gestes sont revenus. Tout se joue très rapidement. Les premières minutes sont capitales ! ». En effet, les chiffres sont là : en cas d’arrêt cardiaque les chances de survie sont démultipliées si un massage cardiaque est réalisé par un témoin, sur place, dans l’attente des secours. Pour la Fédération Française de Cardiologie, 20 % des témoins font les gestes de premier secours ; or, 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.

L’entreprise : lieu de vie !

Bernard Lepez précise : « Sylvie Poulet réalise les stages de formation pour nos salariés, sur deux jours pour la formation initiale, planifiés avec nous. Puis elle assure le maintien actualisation des compétences (MAC) sur une journée tous les deux ans, pour chaque sauveteur secouriste du travail formé. Elle convient des dates avec nous au minimum deux mois à l’avance. Nous pouvons donc nous organiser très facilement ». Pour Sylvie Poulet : « Le contenu de la formation est adapté aux risques présents sur les lieux de travail. Nous réalisons des formations sur place dans l’entreprise, ou dans nos locaux, avec des stagiaires de plusieurs entreprises ». Pris en charge par les OPCA, la formation est accessible quelle que soit la taille de l’entreprise.

“ Tout se joue très rapidement. Les premières minutes sont capitales ! “
Sylvie Poulet, formatrice SST, STSA

LEPEZ – Entreprise de couverture

15 salariés

Bernard Lepez, gérant
Jean-Marie Lepez, chef de chantier

SALESCHES

SANTÉ AU TRAVAIL SAMBRE-AVESNOIS (STSA)

(Publié dans le N°47 : Hauts-de-France: 2017, une addition de 610 millions d’euros !) le 12/07/2019

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