Témoignages

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MOQUETTES ET REVÊTEMENTS

Risque amiante: une expertise médicale, technique et réglementaire

Créé en 1974, Moquettes et Revêtements est une entreprise familiale de 13 salariés, spécialisée dans la pose de sols souples et de carrelages. Implantée à Spycker, Moquettes et Revêtement travaille sur le Dunkerquois, jusque Calais, Saint-Omer, Hazebrouck, Armentières. Dans son activité, elle est amenée à retirer des sols anciens, contenant de l’amiante. Elle a développé cette activité avec l’expertise du CEDEST, service de santé au travail de Dunkerque. Depuis 1997, pour le Code du travail, ces travaux sont classés d’une part, en « sous-section 3, pour les travaux de désamiantage » et d’autre part, en « sous-section 4, pour les interventions d’entretien et de maintenance sur des matériaux contenant de l’amiante ».

« Nous avons une collaboration continue et ancienne avec le CEDEST. Nous nous sommes tout naturellement tournés vers eux, pour suivre à la lettre toutes les prescriptions réglementaires. Au CEDEST, Fanny Delhaye nous apporte son expertise pour élaborer les méthodologies et processus de travail de nos chantiers, afin de préserver la santé de nos salariés », situe Olivier Deschodt, président de Moquettes et Revêtements. Au sein du CEDEST, l’équipe du Dr Jean-Francis Lepoutre, médecin du travail suit l’entreprise Moquettes et Revêtement.

L’œil de l’experte

Le recours à l’expertise hautement spécialisée de Fanny Delhaye, technicienne hygiène et sécurité au CEDEST, est inclus dans la cotisation annuelle, versée par Revêtements et Moquettes. « En liaison avec les médecins du travail, j’apporte en effet une expertise amiante », précise Fanny Delhaye. Ayant travaillé 8 ans dans le BTP en tant que responsable qualité santé sécurité environnement, elle connaît parfaitement la question, ainsi que la réalité du travail sur les chantiers. « J’apprécie la conformité vis-à-vis de la réglementation au regard des contraintes du chantier. J’apporte une expertise pour les fiches d’exposition, les temps de retrait, la stratégie d’échantillonnage et les résultats d’analyses atmosphériques, les conditions de mise en œuvre des mesures préventives. Le dialogue est essentiel ! Il permet d’aller au-delà d’un simple avis de conformité réglementaire. Je traite 40 à 50 demandes par mois, en sous-section 3 ou 4. Et mon rôle de conseil pour la définition des modes opératoires sur les chantiers complète l’expertise médicale apportée par le médecin du travail. »

La réalité des chantiers

« Nous avons besoin de ce regard médical et technique. Une fois par mois environ, nous sommes confrontés à un revêtement de sol contenant de l’amiante. Des procédures précises de travail sont alors mises en œuvre, dans l’intérêt de nos salariés. Pour l’amiante, nous avons une équipe dédiée de trois opérateurs, un chef de chantier et deux encadrants techniques. Cette organisation spécifique nous permet de pallier la moindre problématique et d’avoir l’assurance de faire correctement notre travail. Nos clients le savent. Ils sont très sensibles à cette compétence. Par ailleurs, le dialogue permanent et direct avec le CEDEST nous rend plus fort dans notre métier, pour les questions de santé au travail. C’est essentiel pour une entreprise de petite taille. »

photo entreprise




MOQUETTES ET REVÊTEMENTS
Pose de sols

13 salariés

Olivier Deschodt, président
SPYCKER

SANTÉ AU TRAVAIL DU DUNKERQUOIS (CEDEST)

(Publié dans le N°48 : Aract Hauts-de-France: les trophées de la Santé et Qualité de Vie au Travail) le 31/10/2019

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